dimanche 25 février 2007

Analyse comparative d'utilisabilité de deux sites

Travail de recheche effecté par Nathalie Daigle et Élisabeth Parent

SPAS Relais Santé



Nous avons été marquées par ce site dès le premier coup d’œil par son aspect chaleureux et invitant. C’est donc avec enthousiasme que nous avons débuté notre excursion du site « SPAS Relais Santé ». Nous avons été charmées par la facilité d’utiliser ce site et de s’y retrouver. Voici donc les raisons qui nous motivent à juger ce site ainsi :
  1. Environnement bien divisé et structuré
  2. Facile de localiser les liens nécessaires pour obtenir l’information désirée
  3. Offre un plan du site
  4. L’information pour entrer en contact avec eux est facile à repérer
  5. Temps d’affichage écran très rapide et ce, malgré le grand nombre d’images
  6. Plusieurs outils pour rechercher sur tout le site sont offerts
  7. Lien pour basculer du site français au site anglais
  8. La politique de livraison pour les items de la boutique est accessible bien avant de procéder à l’achat
  9. Facile de supprimer un item du panier
  10. Options clairement identifiées pour le panier d’achat
  11. Outil pour imprimer la page en format simple
  12. Historique des pages visitées
  13. Le formulaire d’achat est protégé et encrypté. La sécurité de vos informations durant leur transmission sur Internet est assurée par le protocole SSL (Secure Socket Layer). La présence d'un cadenas en bas du navigateur confirme l'utilisation de ce protocole.
Scrapbookerie



À notre première visite sur ce site, nous avons hésité à poursuivre notre analyse pour celui-ci, croyant que nous étions sur un site qualifié d’utilisable. Mais nous avons bien fait de poursuivre notre visite. La page d’accueil très chaleureuse cache un site que nous jugeons plutôt difficile à utiliser. Voici donc les raisons qui nous motivent à juger ce site ainsi :
  1. Pas de plan du site
  2. Pages beaucoup trop chargées d’informations
  3. Pas de constance dans le site d’une page à l’autre
  4. Texte écrit trop petit à plusieurs endroits
  5. Certaines sous-catégories ne sont pas clairement visibles en tant qu’hyperlien
  6. La zone du panier à droite de l’écran charge inutilement la fenêtre
  7. Aucune information ne précise le type de mot de passe nécessaire lors de la création du compte
  8. Lorsque nous effectuons une recherche, le résultat de celle-ci s’affiche en anglais et ce, même si nous sommes dans l’environnement français du site.
Afin de valider ou d’invalider nos remarques, nous avons procédé par un sondage de 15 questions, celui-ci ayant été utilisé de 3 façons différentes avec un échantillonnage total de 15 candidats :
Voici la compilation de notre sondage :

Sexe


Groupes d’âge



Nationalités


Question # 1 : Accès aux principales sections du site depuis la page d’accueil


Question # 2 : Mise en page claire


Question # 3 : Site facile d’utilisation


Question # 4 : Qualité et clarté du texte


Question # 5 : Facilité de trouver les coordonnées de l’entreprise


Question # 6 : Processus d’achat simple et rapide


Question # 7 : Outil de recherche simple et disponible


Question # 8 : Qualité de l’outil de recherche sur le site


Question # 9 : Temps de téléchargement


Question # 10 : Plan du site clair et accessible


Question # 11 : Facilité de création d’un compte client


Question # 12 : Site fonctionnel sans l’utilisation de plugiciels externes (ex : Flash, QuickTime)


Question # 13 : Site sécuritaire pour vos transactions


Question # 14 : Informations désirées accessibles sans contacter le service à la clientèle


Question # 15 : La qualité et la quantité des images Évaluation globale



Spas Relais Santé - Appréciation des candidats par:

Sexe


Groupes d'âge



Nationalité




Scrapbookerie – Appréciation des candidats par groupes d'âge

Sexe


Groupes d'âge


Nationalités


Évaluation globale des deux sites


Conclusions
Suite aux sondages effectués, nos jugements initiaux sont confirmés c’est-à-dire que le site du SPA Relais Santé en est un d’utilisable alors que le site de la Scrapbookerie est un peu plus difficile d’utilisation. Toutefois, un point serait à améliorer sur le site du SPA Relais Santé soit le bas des menus qui est parfois caché par la photo centrale lorsque nous utilisons le navigateur Firefox.

Lors des tests où nous devions évaluer les réactions verbales et non verbales des testeurs, nous avons noté, pour le site de la Scrapbookerie, que plusieurs d’entre eux devaient se rapprocher de l’écran, et ce, à plusieurs reprises afin de bien visualiser la section du menu de gauche. De plus, nous avons noté une grande utilisation du bouton « précédent » du navigateur au détriment du menu qui est, selon eux, difficile d’utilisation (taille du texte et texte trop long). Nous avons également noté un manque d’intérêt occasionné par la surcharge cognitive du site en général. Malheureusement, le site n’est pas à l’image de la page d’accueil principale de celui-ci.

Nous avons remarqué que les utilisateurs qui utilisent moins l’internet semblent moins exigeants à l’égard de la mise en page et de l’évaluation générale de sites. Ils semblent également plus patients lorsqu’ils doivent chercher de l’information. De plus, ils ne connaissent pas la fonction « Plan du site ».


Plusieurs testeurs nous ont mentionné avoir adoré les photos sur le site du SPA Relais Santé mais qu’ils auraient aimé en avoir un peu plus particulièrement dans la section des forfaits. De plus, l’un des PDF s’affichent à l’envers. Dans le site de la Scrapbookerie il n’y a pas de vérification de l’adresse courriel lors de la création de compte ouvrant la porte à une erreur de frappe possible, ce qui pourraient occasionner un problème lors de la confirmation d’un achat.


vendredi 9 février 2007

Construire sa boîte à outils

Il existe plusieurs livres afin de trouver l'aide nécessaire que ce soit en programmation HTML et/ou CSS de même que pour des logiciels comme Photoshop, ImageReady, Illustrator et plusieurs autres. Cependant, il n'est pas toujours facile d'avoir une bonne bibliothèque avec toutes ces références.

L'internet devient donc un outil très important et utile pour nous aider. Je vous propose donc 6 liens qui j'espère, sauront vous aider mais je vous expliquerai également ce que j'apprécie de ces sites :

HTML et CSS
  • HTML.net
    Ce site est uniquement en anglais. Vous y trouverez des informations basales relativement au langage HTML mais également sur les CSS. Ils utilisent beaucoup d'exemples afin de faciliter la compréhension de l'information, élément non négligeable. L'information y est également bien exposée.


  • The University of Texas at Austin
    Ce site est uniquement en anglais. Il renferme de l'information sur une multitude de sujets comme le HTML, les CSS mais également sur le logiciel Dreamweaver, les formulaires, les tableaux et plusieurs autres. On y retrouve des tutoriaux, beaucoup d'exemples. Ce site offre également des liens vers des sites complémentaires.

  • W3Schools
    Ce site est uniquement en anglais. Ce site est une vraie petite mine d'or. Vous y trouverez des informations autant pour les débutants que pour les personnes qui en cherche un peu plus que ce soit sur le langage HTML et/ou les CSS. Il est possible d'ouvrir des exemples de code dans une fenêtre bien spécial. Vous pourrez apporter des modifications au code et voir immédiatement l'impact que ceci aurait. Il est également possible de tester vos connaissances à l'aide d'un petit quiz. Ce site vaut le détour!

Photoshop et ImageReady CS2 et Illustrator CS2

  • Online learning ressource
    Ce site est uniquement en anglais. Il aborde les logiciels Photoshop et ImageReady version CS2. Si vous chercher un site avec des «recettes» afin d'obtenir des effets spéciaux ou encore des trucs et des astuces, ajoutez le à vos favorits tout de suite. L'aspect visuel des différentes explications étape par étape est très intéressant et facile à suivre et ce, même si l'anglais n'est pas votre langue de prédilection. Belle découverte.

  • Photoshop tips&tricks
    Ce site est uniquement en anglais. Une belle retrouvaille avec la version papier qu'ils publiaient il y a quelques années. Un site fantastique pour les trucs et astuces. Ce site est une collaboration de plusieurs spécialites en photoshop qui partagent leurs connaissances avec vous.

  • ndesign-studio
    Ce site est uniquement en anglais. Il vous permet d'apprendre à utiliser Illustrator grâce aux tutoriels étape par étape, bien expliquées et remplis d'images afin de faciliter la compréhension.

jeudi 1 février 2007

L'évolution de l'impression - De Gutenberg à aujourd'hui

Que penserait Johannes Gutenberg des techniques de production de documents d'aujourd'hui?

De nos jours, l'impression d'un document est un événement tout à fait anodin. Il suffit seulement de sélectionner le petit icône de l'imprimante dans notre logiciel favori et voilà que le tout s'imprime avec une précision et une vitesse époustouflante. Mais il n'en fut pas toujours ainsi. Imaginez, seulement pendant un petit instant, ce que Gutenberg, inventeur de l'imprimerie, penserait s'il voyait avec quelle aisance et simplicité nous imprimons aujourd'hui. Car, à son époque, le fait d'imprimer une seule page en quelques exemplaires, nécessitait des heures de travail à placer côte-à-côte de petits blocs métalliques mobiles (mélange de plomb, d'étain et d'antimoine), chacun avec un caractère, afin de former des mots, des phrases et des pages.

Mais pourtant, à cette époque, cette technologie est tout simplement révolutionnaire. Grâce à la technologie et aux méthodes d'impression que Gutenberg a développé, le livre est rendu public et la culture devient accessible à un plus grand nombre de personnes ce qui permet de communiquer les idées et les connaissances.

Voyons ensemble les différentes innovations de l'imprimerie :

1450 : La typographie
Johannes Gutenberg est le premier imprimeur typographique à utiliser une technique d'impression sur formes en relief à partir de petits blocs métalliques positionnés en lignes justifiées en longueur, une lettre après l'autre dans un outil appelé le « composteur », le tout est ensuite assemblé en une « forme » carrée ou rectangulaire représentant le miroir de page à imprimer. Cette surface ou forme est finalement encrée et reportée par pression sur une feuille de papier. Cette technique était toujours utilisée jusqu'au milieu des années 70 mais est pratiquement disparue aujourd'hui. Un bon typographe pouvait placer de 1000 à 1500 caractères à l'heure.

Le premier livre complété par Gutenberg fut la Bible. Un travail de 2 ans fut nécessaire pour un total de 1 282 pages.

1796 : La lithographie
Alois Senefelder invente la lithographie en 1796 qui est une technique de répulsion entre l'eau et un corps gras. L'objet doit être dessiné et ensuite transféré sur une pierre calcaire en utilisant un crayon gras. Par la suite, il utilise une technique de mouillage avec de l'eau ayant pour effet que les zones vierges (qui ne doivent pas être imprimées) repoussent l'encre qui n'adhère qu'aux zones grasse.

Ce procédé est aujourd'hui encore utilisé par des artistes pour des oeuvres graphiques à tirage limité.



1876-1904 : L’offset
La découverte de cette technique se situe entre 1876 et 1904 mais ce n’est que dans les années 1960-1970 que l’industrie du graphique commença à l’utiliser. Elle est un dérivé de la lithographie. L’offset exprime à la base l’idée du décalque.

La copie d’un élément est exécutée sur un support photosensible (plaque). Une fois développée, la plaque est « calée » sur la presse, elle s’imprime sur un élément de transfert, le blanchet, qui décalque à son tour l’image sur la feuille de papier. D’après le même principe que la lithographie (protection des parties non imprimées par de l’eau), la plaque est humectée par des rouleaux mouilleurs avant chaque encrage.

Depuis environ trente à quarante ans, dans les imprimeries à grande production, l’offset a pris l’avantage sur tous les autres procédés d’impression (typographie, héliogravure, sérigraphie).


1886 : La linotype
La révolution industrielle du XIXe siècle favorise l’émergence de l’information et du savoir technique ou culturel, et entraîne le développement des techniques permettant d’accroître sans cesse les vitesses de production d’imprimés. Jusqu'à présent manuelle, la composition des textes devient mécanique avec l’invention de la linotype par Ottmar Mergenthaler en 1886 qui permet de composer du texte à partir d’un clavier et de fondre automatiquement une ligne bloc sur une justification déterminée. Les recherches sur la chimie, les métaux et la lumière ainsi que les travaux de l'imprimeur Firmin Gillot (1820-1872) débouchent sur de nouvelles techniques photomécaniques pour préparer des formes imprimantes à partir d’images créées sur des films par photographie.

1938 – 2006 : Xérographie, laser et impression numérique
Xérographie
Nous devons cette invention à Xerox en 1938. Un cylindre, recouvert d’un matériau photoconducteur, est chargé de manière uniforme par effet Corona, grâce à un fil porté à une tension de 7 à 8 000 volts. Dans l’obscurité, le photoconducteur est isolant. Dans les zones où il est rendu conducteur par un rayonnement lumineux (souvent issu d’un laser), il se décharge. L’image latente électrostatique est ensuite révélée par un toner de charge opposée, fixé au papier par chauffage.

Plusieurs autres constructeurs ont aussi apportés leur contribution à l’amélioration de cette technique mais Xerox reste le principal acteur et inventeur, grâce aux recherches développées dans son légendaire centre P.A.R.C. (Palo Alto Research Center).


Noir-blanc
Au début des années 1960, Xerox lance ses premiers copieurs analogiques monochromes (noir-blanc) industriels. En 1982, Xerox mettait les bureaux en réseau et inventait l’Ethernet. L’aventure digitale pouvait commencer.

En 1991, Xerox lançait le premier moteur d’impression digital avec scanner, écran de contrôle et applications de compositions des documents intégrés : la DocuTech 135.

Couleur
En 1980, Xerox lançait le premier photocopieur couleur entièrement automatisé. La couleur mettra 6 ans à se vulgariser et à pénétrer le marché de manière significative. En 1992, la couleur digitale pénétrait le monde de la production.

Hewlett Packard se lança en 1984 dans la fabrication d'imprimantes laser de bureau. Le succès des lasers est immédiat ; celui des imprimantes à jet d'encre, plus coûteuses en fonctionnement, n'est pas aussi rapide. Rapides et fiables, les imprimantes laser peuvent reproduire des pages complexes contenant du texte et des images. L'impression est de qualité. Côté entretien, nul besoin de stocker ! Les cartouches de toner ont une autonomie importante.

De version en version, la qualité et les capacités graphiques des machines s'améliorent alors que la baisse des prix facilite la diffusion auprès du grand public. Puis la couleur arrive enfin, au début des années quatre-vingt-dix. Hewlett Packard confirme alors sa position de leader sur un marché en permanente évolution - en témoigne la capacité des actuelles imprimantes à jet d'encre à apporter au grand public une belle qualité d'impression et une coloration de plus en plus fidèle au document original.

Les imprimantes laser reprennent le principe du photocopieur. L'impression par laser repose en effet sur un procédé électro photographique : un faisceau laser, réfléchi par un miroir, est envoyé sur un tambour qui réagit lors de l'exposition à la lumière en se déchargeant sélectivement (en fonction des contours de l'image à imprimer). Grâce à un cylindre encreur, le tambour se couvre de pigments électrostatiques provenant du toner, à tous les endroits qui ont été balayés par le laser. La fixation des encres sur le papier est ensuite assurée par chauffage.

Et ce n'est pas fini ! Certaines imprimantes scannent, photocopient, envoient des fax… Et de nouvelles technologies d'impression apparaissent, comme la teinte par sublimation, utilisée par les professionnels des arts graphiques et photographiques pour obtenir une reproduction très précise des nuances de couleurs.

Conclusion
Gutenberg serait certainement estomaqué de constater jusqu’à quel point son invention d’il y a maintenant 557 ans a tant évoluée. Il n’est plus nécessaire d’utiliser des « composteurs » et une multitude de petits caractères mobiles en plomb et des immenses presses pour imprimer seulement quelques exemplaires à la fois. Sans oublier, qu’il devait reprendre le travail depuis le début si des copies supplémentaires devenaient nécessaires. L’évolution de l’impression ne nécessite plus autant d’espace, de matériaux et surtout de temps! Maintenant, tout se fait au bout des doigts. De plus, lorsque nous regardons de plus près les techniques utilisées par nos prédécesseurs, nous pouvons facilement constater que nos nouvelles techniques d'impression d'aujourd'hui proviennent directement des techniques d'impression de l'époque (ex: l'impression laser est vraiment un dérivé de la lithographie).

Nous pouvons affirmer sans aucun doute, que le travail effectué par Gutenberg était un véritable travail de moines.

Médiagraphie
Dictionnaire Le Petit Larousse illustré 2006
http://cerig.efpg.inpg.fr/dossier/impression-numerique/page01.htm
http://www.fnac.com/Magazine/micro_telecom/univers/univers_image/imprim/historique.asp?NID=0&RNID=0&Origin=FnacAff&SID=2a48fd27%2D42ce%2D59e6%2D81aa%2D703c4929d50a&UID=01f1478c9%2D5982%2Df182%2Dbcb6%2D6d8962390272&OrderInSession=1&TTL=020220070116
http://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l'histoire_de_la_presse
http://www.herodote.net/14680203.htm
http://www.memo.fr/article.asp?ID=PER_MOD_147
http://en.wikipedia.org/wiki/Johannes_Gutenberg
http://dictionary.laborlawtalk.com/Johannes_Gutenberg